Un premier livret de famille bilingue français - breton

10 mars 2021 à 13h44 - Modifié : 13 octobre 2021 à 10h34 par Dolorès CHARLES

HIT WEST
Crédit : Cédric Mané (HitWest)

Le premier livret de famille bilingue en langue bretonne, édité par la ville de Nantes, a été remis ce matin à une famille de Notre-Dame-des-Landes par l'élu en charge des enjeux bretons, Florian Le Teuff.

Le premier livret de famille bilingue français-breton est un document officieux, mais il ne peut pas servir pour les démarches officielles ce qui veut dire qu'il y a un autre livret classique, qui existe lui en langue française. Les parents brittophones s'appellent Brendan Guillouzic-Gouret et Tifenn Merien, leur petite fille c'est Lupita, et ils racontent ce que symbolise ce livret de famille au micro de Cédric Mané :

Témoignage Brendan 1

"Pour nous la langue bretonne ça veut dire beaucoup de choses, c'est la langue qu'on utilise au quotidien dans la famille, avec nos parents, certains amis, au travail aussi. Cela montre que c'est vivant aussi, il y a environ 500 enfants scolarisés sur la ville de Nantes en breton... Lupita, c'est un prénom bretonnant ? C'est d'origine irlandaise, et d'Amérique du Sud aussi... On dépasse les frontières bretonnes ? On parle breton au quotidien mais on est ouvert sur le monde avec toutes ses diversités, c'est important pour nous aussi".

Ville de Nantes - Kêr Naoned

Témoignage Brendan 2

"Ce livret est bilingue breton-français donc il y est écrit "Ville de Nantes - Kêr Naoned", livret de famille "levrig familh", et l'intérieur est bilingue breton-français. Pour nous c'est important parce qu'on parle le breton au quotidien entre nous, on va éduquer notre fille en breton aussi. Moi je suis né à Nantes, j'ai été dans tout le réseau des écoles en breton, donc c'est important pour moi qu'un document administratif soit aussi dans la langue que je parle quotidiennement".

Ce livret de famille est une première. Cela fait partie des actions engagées par la ville de Nantes pour faire vivre la langue et la culture bretonne, après l’installation du drapeau (Gwen Ha Du) en début d’année sur le parvis de l'Hôtel de Ville.

Une rencontre signée Cédric Mané.