Vacciné mais pas à 100% protégé : le message de l'ARS Bretagne

1er juin 2021 à 16h23 - Modifié : 12 octobre 2021 à 15h35 par Dolorès CHARLES

masque
masque
Crédit : Pixabay

L'Agence régionale de Santé de Bretagne était l'invitée ce midi de l'émission "Sur place ou à emporter", au lendemain de l'ouverture à tous les majeurs de la campagne vaccinale contre le COVID-19 en France.

Tout juste vacciné contre le COVID, le Président de la République tiendra un nouveau conseil de défense demain à l’Elysée sur l’évolution de la situation sanitaire en France. Objectif, éviter une nouvelle vague aussi importante que celle que nous venons de connaitre au printemps, mais il sera question aussi de la vaccination des plus jeunes en vue d’atteindre la fameuse immunité collective. L’ARS Bretagne était ce mardi midi l’invitée de l’émission "Sur Place ou à Emporter" et la directrice de cabinet de l’Agence Régionale de Santé bretonne, Anne Briac Bili, insiste sur l’importance des gestes barrières et du port du masque en en extérieur :

"C'est clair que plus on descendra bas dans nos indicateurs, mieux on sera positionné cet été et les semaines à venir sont très importantes pour éviter un rebond épidémique. Mais c'est encore trop tôt, il faut vraiment continuer à capitaliser sur tous nos efforts dans les 4 prochaines semaines. Là avec le rythme de vaccination qui s'accélère - pour vous donner une idée en Bretagne fin juin, on aura vacciné 60% de la population générale, et 75% de la population adulte... car i on compte à partir de 18 ans, donc continuons encore nos efforts sur les semaines à venir"

Anne Briac Bili ARS
Anne Briac Bili ARS
Crédit : SPOAE Fabien et Julie

Le syndrome du vacciné

Anne Briac Bili est aussi revenue sur « le syndrome du vacciné », ces personnes qui ont reçu la 1ère dose de vaccin et qui se croient immunisées. Or, cela n’empêche pas de contracter la maladie.

"On a un échec vaccinal lorsque l'on est le COVIID quinze jours après la deuxième injection. Effectivement on est considéré comme ayant eu un schéma vaccinal complet à 15 jours de la deuxième injection. La première injection ne suffit pas sauf pour les personnes qui ont eu un antécédent de COVID - une seule injection suffit puisqu'elle agit comme rappel mais en effet restons vigilants car la vaccination empêche d'avoir une forme grave de la maladie, c'est prouvé, donc des formes plus symptomatiques, elle diminue la contamination de 50% mais elle ne protège pas totalement d'une contamination encore moins après une seule injection !"

Anne Briac Bili ARS
Anne Briac Bili ARS
Crédit : SPOAE Fabien et Julie

L'Agence Régionale de Santé annonce avoir franchi le cap des 2 millions de primo-vaccinés en Bretagne, idem en Pays de la Loire. L'interview de la directrice de cabinet de l'ARS est à retrouver dans la rubrique replay du site.