Un nouveau parc insolite sort de terre en Bretagne Sud

C'est sur un espace boisé de 5 hectares que l'on trouvera un restaurant et son potager, un spa de plein air, un boulodrome, et plusieurs types d'hébergements, avec notamment des cabanes insolites, conçues par les étudiants de l'Ecole d'Architecture de Nantes. Ce sont de véritables "sculptures cabanes" souvent surprenantes...

Exemple avec la "Keravan" : une caravane plantée au sommet d'un menhir de 6 mètres de haut. La caravane est une vraie, le menhir lui est creux : c'est une structure métallique recouverte de béton. Visite guidée de cette "Keravan" avec Aloys Le Claquin, l'un des initiateurs du projet :

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"Donc là on est au rez-de chaussée du menhir : c'est tout petit, cela fait à peu près 4m², et cela va accueillir une salle de bains. On monte une première échelle : on arrive au premier étage, espace technique et penderie. On monte une deuxième échelle, et on arrive dans la caravane, avec un petit salon et un grand lit.. Le but, c'est de s'évader, c'est de vivre un moment un peu poétique, un peu hors du temps, un peu magique..."

Un concept décalé, totalement inédit

Cinq cabanes insolites ont déjà été créées, qui ressemblent à de grandes oeuvres d'art contemporain habitables. Elles sont toutes très différentes, dans leur forme comme dans les matériaux qui les composent. Avec un point commun : l'utilisation de techniques respectueuses de l'environnement, de matériaux biosourcés ou recyclés, comme pour la "cabane tissée" :

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"Nous avons 3 cubes, recouverts d'un maillage de bouts, de cordages de bateaux, récupérés dans les écuries de course au large. C'est un peu comme si une araignée était venue tisser une toile autour de ces 3 boîtes.."

Une équipe basée sur la diversité

L'équipe qui s'affaire à la réalisation des bâtiments, à l'aménagement du site, est composée de profils très variés : des femmes et des hommes de tous âges, de tous horizons, qui ont tenu à participer à l'aventure. Parmi eux : Cathy & Laurent. Elle sera la cuisinière en chef du restaurant, lui est skipper, mais pour le moment, tous les deux jouent de la visseuse et du marteau sur le chantier, et nous expliquent ce qui les a motivés :

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"Le côté original du projet, le côté partage.. Il y a une bonne ambiance, une bonne entente.. C'est la Belle Folie.. cela     porte bien son nom : on est une bonne bande de fous.. On montre que l'on peut faire des choses atypiques, qu'un hôtel, ce n'est pas que 4 murs, cela peut être une vraie expérience : là on est dans des oeuvres d'art, c'est rigolo."

Un reportage de Yann Launay