Phoques décapités : Une récompense de 10.000 euros

30 avril 2019 à 4h09 par Katell LAGRE / Emilie Plantard

Après avoir retrouvé une tête et deux corps de phoques à Concarneau et à Trégunc dans le Finistère, la gendarmerie maritime de Concarneau a ouvert une enquête. L'ONG Sea Shepherd France va plus loin, en offrant une récompense à qui donnerait des informations déterminantes.

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Crédit : Gendarmerie du Finistère

Sea Shepherd France est une ONG à but non lucratif "dévouée à défendre, conserver et protéger les océans" et elle ne plaisante pas avec les crimes contre les phoques. Elle s'engage donc à verser 10.000 euros à toute personne apportant des informations clé à la gendarmerie dans le cadre de l'enquêt sur la décapitation des phoques en Finistère-Sud. Ce n'est pas une première pour l'ONG qui n'hésite pas à déployer de gros moyens pour dénoncer les actes de cruauté sur les animaux marins. 

Une enquête pour actes de barbarie ouverte

La première découvert remonte à février dernier : une tête de phoque accrochée à un cordage, au bout de la digue du port de plaisance de Concarneau. Le corps de l’animal a été retrouvé le 10 mars « en état de putréfaction avancée »  dans l’anse du Cabellou.

Le 18 mars une promeneuse découvre un autre corps sur une plage de Trégunc, près de Pendruc avec « des traces de décapitation similaires à ceux du premier corps ».

Selon le directeur d’enquête de la gendarmerie maritime, le ou les auteurs des faits sont vraisemblablement « proches du monde de la mer. Il peut s’agir de pêcheurs ou de plaisanciers qui ont pris un phoque dans leurs filets ».

La gendarmerie maritime de Concarneau lance donc un appel à témoins afin de faire avancer l’enquête. Si vous croyez dispoer d'informations vous pouvez appeler au 02 98 50 77 35 ou envoyer un mail à l’adresse suivante : bgmarp601.concarneau@gendarmerie.defense.gouv.f

Et le parquet a été saisi. La destruction non autorisée d’espèces animales protégées est un délit dont la peine minimale est une amende de 3 750 €.