Pas d'école ce mercredi partout dans l'Ouest... ou presque !

5 septembre 2018 à 6h17 par Alexandra BRUNOIS

HIT WEST
Pas de classe ce mercredi dans une majorité d’écoles en France qui ont choisi de revenir au rythme de 4 jours par semaine. Mais ce n’est pas tout à fait vrai en Bretagne et en Pays de la Loire, où plusieurs municipalités restent fidèles à la semaine des 4 jours et demi, Cécile Dauguet

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"Nantes, Saint-Nazaire, Rennes ou encore Brest, par exemple, restent fidèles à la réforme socialiste des rythmes scolaires avec le mercredi travaillé. Dans l’intérêt des enfants expliquent les élus, qui avancent deux arguments principaux :

- Avec 4 jours et demi de travail, les temps d’apprentissage sont équilibrés sur la semaine, et les acquisitions se font mieux parce que les enfants sont plus attentifs le matin
- ensuite, les activités périscolaires permettent de lutter contre les inégalités en ouvrant à tous les enfants l’accès aux activités sportives et culturelles avec les Tap, les temps d’activité périscolaire.

Mais quelque soit le rythme de semaine, la fin de l’année scolaire sera de toutes façons très longue pour tous. Maternelles et Primaires de Bretagne et Pays de la Loire, enchaineront 11 semaines d’école consécutives entre le 23 avril et le 5 juillet, avec pour souffler, seulement le pont de l’ascension, situé au milieu de la période !"


LE PLAN MERCREDI POUR DES ACTIVITES PERISCOLAIRES
Des activités périscolaires restent possibles avec le Plan mercredi qui permet aux villes de proposer un accueil de loisirs de qualité aux enfants de la maternelle à la primaire. Cette nouveauté a été instaurée par le gouvernement en cette rentrée. C’est un moyen de compenser le retour à la semaine de 4 jours et la disparition des temps d’activités périscolaires dans la majorité des communes de l’Ouest.

Ce plan permet aux villes de proposer un accueil de loisirs de qualité le mercredi aux enfants de la maternelle à la primaire. Cela devrait concerner cette année 1 élève sur 5… Une aide de la Caisse d’Allocation Familiale est versée aux communes candidates à hauteur de 1€ par enfant… soit le double de ce qu’elle touchait pour un simple centre de loisirs.