Le futur CHU chahuté, à Nantes

16 mars 2021 à 13h19 - Modifié : 13 octobre 2021 à 10h34 par Dolorès CHARLES

HIT WEST
Crédit : Cédric Mané (Hit West)

Les opposants au futur CHU de Nantes se sont à nouveau mobilisés, symboliquement devant la préfecture de Loire-Atlantique, hier pour dénoncer le manque de lits et de personnels, ainsi que le coût de ce projet en création sur l'île de Nantes.

Des patients allongés dans les couloirs d'un hôpita,l et des soignants qui leur disent d 'attendre dans des conditions ubuesques... La mise en scène par des militants de ce que serait le quotidien au futur CHU s'est tenue hier soir devant la préfecture de Loire-Atlantique, à Nantes. Sur le fond, les opposants à ce projet de nouvel hôpital sur le site de l'ancien MIN en ont profité pour décliner les raisons de leur opposition, à savoir la baisse du nombre de lits, de soignants, le manque de concertation, le site (île de Nantes) inondable en bord de Loire, et le budget dit "pharaonique" à plus d'un milliard d'euros.

Un budget qui fait bondir Margot Medkour, candidate de la liste "Nantes en Commun" aux dernières élections municipales et donc membre du collectif "Stop au transfert du CHU" :

Margot Medkour : milliard

L'autre noeud soulevé par les opposants, c'est la baisse annoncée du nombre de soignants, moins 400 postes sur un effectif de 11.800, et la baisse du nombre de lits qui serait compensée par de l'ambulatoire. Moins de temps passé à l'hôpital mais un soutien plus important pour les soins donnés à domicile. Sur ce point, les opposants voient venir des conséquences sur le volume et les conditions de travail des soignants :

Margot Medkour : ambulatoire

Les travaux de terrassement sur les dix hectares du site de l'ancien MIN en bord de Loire ont démarré l'an passé, le futur CHU devrait ouvrir ses portes en 2026.