La Torche sur la vague des Jeux Olympiques

13 août 2019 à 7h58 par Emilie PLANTARD

En lice pour accueillir les épreuves de surf des J.O de 2024, la Communauté de Communes du Pays Bigouden Sud travaille sur les derniers détails du cahier des charges, avant de déposer son dossier en septembre prochain.

HIT WEST
Crédit : @ccpbs

Le surf fera sa première apparition lors des J.O de 2020 en tant qu’épreuve additionnelle et sera tout aussi naturellement au programme des J.O de Paris en 2024. Pour les accueillir, la France possède de nombreux spots réputés. Mais lequel sera le plus apte à offrir le meilleur espace de jeu ? C’est ce que devra prochainement déterminer le comité d’organisation, qui a validé les candidatures de 5 sites. Parmi eux, la pointe de la Torche, LE spot breton des sports de glisse par excellence, veut tirer son épingle du jeu. La Communauté de Commune du Pays Bigouden Sud a récemment vanté les atouts du lieu à une délégation du comité des J.O venu le visiter les 24 et 25 Juillet derniers. Raynald Tanter est maire de Penmarc’h et président de la communauté de communes, il détaille les principaux arguments au micro d’Emilie Plantard :

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"Bien sûr que ce sont premièrement les conditions de pratique du surf, on a un site qui permet quasiment tout au long de l’année de faire que les surfeurs puissent y trouver leur terrain de jeu, d’un côté ou l’autre de la pointe. Et puis il y a aussi un environnement naturel, un cadre d’espace préservé qui rentre tout à fait dans l’esprit de ce comité qui est de dire : faisons les J.O 2024 dans un cadre de développement durable et responsable vis-à-vis de l’environnement."

La Torche : Terre de surf

Les J.O, un vrai challenge pour le groupement des 12 communes du Pays Bigouden Sud, telles que Penmarc’h, Plomeur ou Pont-Labbé, pourtant habituées à organiser des compétitions sportives. Il va cette fois falloir être à la hauteur des exigences du CIO, mais recevoir cette épreuve des Jeux serait un formidable coup de projecteur pour le territoire !

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"C’est vrai que le cadre olympique impose des contraintes supplémentaires. En terme de sécurisation, même s’il y a beaucoup moins d’athlètes, les championnats de France ce sont 450 athlètes, les J.O, ce sont 48 athlètes. Ce n’est pas par le nombre mais par l’image, les obligations en terme de média, etc. L’hébergement aussi. Pour ce qui est des athlètes et leurs accompagnateurs, ce sont à peu près 80 lits et pour le reste, ce sont à peu près 200 lits. Donc là, que ce soit en hôtellerie classique ou de plein air, on a ce qu’il faut dans un périmètre suffisamment près du site."

Le J.O de Paris 2024 se veulent durables et responsables. Il était donc inconcevable de construire un bassin avec une vague artificielle. De la même manière, le site naturel choisi devra être respecté et l’organisation des épreuves de surf ne devront pas être responsable d’éventuelles dégradations. Cette exigence ne fait aucunement peur aux élus du territoire de La Torche, bien au contraire.