Couvre-feu : parcs de jeux pour enfants et escape-games bien fermés !

27 octobre 2020 à 6h18 par Dolorès CHARLES

Alors que la France fait face à la deuxième vague de coronavirus, et que l'exécutif prendra sûrement de nouvelles restrictions cette semaine pour endiguer la pandémie, le Préfet de Maine-et-Loire a apporté des précisions hier.

HIT WEST
Crédit : pixabay

Couvre-feu étendu en France, confinement moins dur qu’au printemps… Le Gouvernement n’écarte plus aucune hypothèse pour faire face à la fièvre épidémique... Le président Emmanuel Macron doit prendre des décisions difficiles ces prochains jours, face aux chiffres galopants du Covid-19 : plus de 17.000 malades actuellement hospitalisées en France, dont 2.700 dans les services de réanimation. La France dénombre aussi plus de 250 morts en 24 heures, soit 35 000 décès au total depuis l'apparition du virus. 

En région Pays de la Loire, plusieurs clusters ont été relevés, au tribunal judiciaire d’Angers avec 4 cas positifs, au moins 4 cas aussi à la rédaction de Ouest France sur l’île de Nantes, ou dans un EHPAD de Vendée à La Bruffière : 62 résidents malades du Covid-19 ainsi que 17 personnels soignants selon l'ARS, qui doit faire un nouveau point ce matin sur la situation sanitaire.

Les escape-game en colère

Pour rappel dans l'Ouest, l'Ille-et-Vilaine et le Maine-et-Loire sont en alerte maximale depuis le week-end dernier, et sous couvre-feu entre 21h et 6h. Le Préfet a précisé hier que "tous les établissements sportifs ayant une vocation commerciale, ludique et récréative, devaient rester fermés" : cela concerne les parcs de jeux pour enfants, les structures de jeux indoor, les trampolines, laser ou escape-game, bowlings et autres établissements de ce genre !

En Ille-et-Vilaine, un référé doit être déposé au tribunal administratif par les patrons de salles de jeux, pour casser la décision de fermeture annoncée par la Préfète Michèle Kirry. Après une fermeture de 3 mois au printemps, les propriétaires "craignent de ne pas pouvoir surmonter un nouvel arrêt de leur activité économique", selon France 3 Bretagne.