C'est l'Open Super 12 à Auray !

21 février 2019 à 7h34 par Dolorès CHARLES

Jusqu'à dimanche, c'est l'Open Super 12 à Auray. C'est le tournoi mondial de référence pour les champions de tennis en herbe.

HIT WEST
Shanice ROIGNOT
Crédit : Yann Launay

L'Open Super 12 d'Auray se poursuit jusqu'à dimanche, avec Hit West. Sur place de futures stars du tennis mondial, 43 nationalités sont représentées pour cette 34ème édition. Les prestations de ces enfants de 12 ans et moins sont observées de près : l'Open d'Auray est un tremplin vers le haut niveau mais comment repère-t-on un futur champion ?

Réponse de Roch Vidal, référent national des 12 ans, au micro de Yann Launay.

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"Ce que l'on repère, cela va être principalement des qualités propres au jeu de tennis : capacité à se déplacer vite, à frapper fort, à voir le jeu... et puis il y a la force du projet, l'envie : en France, c'est quelque chose qui n'est pas assez naturel... des joueurs qui ont des qualités tennistiques, physiques, en France on en a plein... là, où le bât blesse de temps en temps, c'est sur cette capacité à montrer cette détermination..."

Mais n'est-il pas hasardeux de tirer des conclusions sur l'avenir de ces très jeunes joueurs, leur niveau futur ?

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"On a déjà chez les filles déjà une hiérarchie nationale et internationale très marquée, qui évolue peu ou pas... Chez les garçons, c'est un peu différent : on va avoir des évolutions morphologiques importantes plus tardives, et on sait qu'un garçon qui va prendre 20 cm, cela peut changer son tennis, et bousculer cette hiérarchie."

Programme chargé pour ces enfants

Ils ont entre 10 et 12 ans, mais la plupart des participants à l'Open suivent déjà des programmes d'entraînement chargés, avec préparation physique, nutrition adaptée, participation à de nombreux tournois. Tous rêvent de ressembler un jour à un Rafael Nadal, à une Kim Clijsters, à un Roger Federer. Devenir joueuse professionnelle : c'est aussi le rêve de Léa, qui vient de Charleroi, en Belgique, accompagnée par plusieurs membres de sa famille, dont son père Jérôme. A tout juste 12 ans, Léa sait que le chemin sera long, mais pas question pour elle de redouter la difficulté.

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"J'adore me battre, j'aime quand les matches durent, j'aime avoir de la pression, c'est chouette ! Je vais essayer d'atteindre un grand niveau, j'aimerais bien..."

Le Français Yoshka lui aussi vient d'avoir 12 ans. Accompagné à Auray par son entraîneur et par son père Syrus, Yoshka est déjà engagé dans une préparation de niveau professionnel. Il vit à Lyon, et s'entraîne à la fois au club de Villeurbanne et à l'académie "All in" de Dardilly. Et depuis septembre dernier Yoshka ne va plus à l'école :

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"Je fais le CNED, des cours par correspondance, chez moi ou des fois au club... j'aimerais bien faire que du tennis, mais après j'aime beaucoup les études, je préfère quand même le tennis... Je dois faire 20h de tennis par semaine, et 4h de préparation physique."

Yoshka Zborowsky s'est qualifié ce mercredi pour le tour suivant. Il doit jouer à nouveau ce jeudi, et possède des chances d'accéder à la finale. L'Open Super 12, c'est à Auray, toute la semaine avec Hit West. 218 matches programmés sur les onze courts en résine d’Auray, Pluneret, Baden et Erdeven dans le Morbihan.

Les finales doubles se joueront samedi, et les finales simple, dimanche.

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