Les collèges de Mayenne équipés en capteurs de CO2

3 juin 2021 à 15h37 - Modifié : 12 octobre 2021 à 15h57 par Dolorès CHARLES

Classe en élémentaire/primaire
Classe en élémentaire/primaire
Crédit : Yann Launay-Hit West

Le Conseil départemental de la Mayenne équipe tous ses collèges de capteurs de CO2, et il les mettra à disposition des maires en vie des élections locales de la fin juin.

Dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, le Conseil départemental de la Mayenne a fait l’acquisition de 300 capteurs de CO2 à destination des 41 collèges publics et privés du Département. Ces capteurs, installés depuis début mai, permettent de surveiller la qualité de l’air en classes. Dès que le voyant rouge s’affiche, la qualité de l’air n’est pas suffisante et il est nécessaire d’aérer la pièce afin de prévenir l’éventuelle propagation du virus. En vue des élections départementales et régionales, le Département souhaite mettre ses capteurs à disposition de tous les Maires de la Mayenne afin de garantir une plus grande sécurité des électeurs et des assesseurs.

Les atouts des capteurs de CO2

En proposant d'installer des capteurs de CO2 dans les salles de classes, la communauté de communes du Pays de Craon, veut aider les écoles à améliorer la qualité de l'air. Objectif, réduire le taux de CO2 mais aussi alerter sur les produits toxiques diffusés par les peintures ou les sols des bâtiments. Julie Girard est animatrice du contrat local de santé du Pays de Craon, et elle explique en quoi la lutte contre l'épidémie aide à sensibiliser sur cette question :

"Les écoles ne nous ont pas plus sollicitées, par contre le Covid nous a "aidé" dans cette action puisque les usagers des bâtiments ont plus le réflexe d'aérer pour faire partir le virus. Cela nous a facilité la tâche. En chassant le virus, cela chasse en même temps tout ce qui est composé chimique et à renouveler en oxygène l'air de la classe".

Julie Girard est animatrice du contrat local de santé du Pays de Craon
Crédit : Cédric Mané

La perte d'attention des enfants

Effet collatéral des bâtiments mal ventilés : la perte d'attention des enfants, explique Julie Girard :

"Quand l'air dans une classe est saturé en CO2, il n'y a plus assez d'oxygène pour alimenter le cerveau. Et c'est là où le cerveau se met un peu en veille, les enfants sont moins concentrés. Souvent c'est lié à un problème d'aération, dans ces cas-là il faut faire venir de l'oxygène pour alimenter le cerveau".

Julie Girard est animatrice du contrat local de santé du Pays de Craon
Crédit : Cédric Mané