Les centres de vaccination pris d'assaut

13 juillet 2021 à 15h23

La file d'attente au centre de vaccination de Lorient-La Base
Crédit : Yann Launay

Parmi les annonces d'Emmanuel Macron, pour empêcher une 4ème vague et accélérer la vaccination : l'extension du pass sanitaire. Dès le 21 juillet, il faudra être vacciné, avoir eu le covid ou avoir un test négatif pour entrer dans les lieux de loisirs et de culture. Et début août, le pass sanitaire sera requis à l'entrée des bars, restaurants, les trains et avions longues distance, les hôpitaux...

Les plateformes de prise de rendez-vous pour se faire vacciner ont été prises d'assaut, dès la fin de l'allocution d'Emmanuel Macron... Ces derniers jours, déjà, le nombre de candidats à l'injection était reparti nettement à la hausse, dans les centres de vaccination. Beaucoup se sont décidé sans attendre l'allocution du chef de l'Etat.

C'est le cas par exemple dans le centre de vaccination de Lorient-la Base,  comme le confirme son responsable, Jean-Yves Boileau

"Depuis la semaine dernière, c'est remonté rapidement, pour les jours qui viennent ça va continuer à s'accélérer. Les jeunes entre 12 et 18 ans viennent facilement, ça se rajeunit... Cependant, on voit des populations qui viennent qui auraient dû être vaccinées depuis longtemps, parce qu'elles étaient dans les catégories prioritaires, qui ont sûrement tardé à le faire..."

Jean-Yves Boileau, responsable du centre de vaccination de Lorient-la Base

Parmi les tout nouveaux vaccinés : Manuella, qui vient de recevoir sa première dose. Elle fait partie des patients "à risque", mais hésitait jusque là :

"J'ai longtemps réfléchi.. Comme beaucoup de gens je me pose beaucoup de questions, c'est un vaccin qui est récent... Là, avec les vacances, je crains une nouvelle flambée du fait du mouvement des populations, je me dis qu'il faut se faire vacciner. Si on n'arrive pas à une immunité collective, on n'en sortira jamais..."

Manuella qui vient de revecoir sa 1ère dose

Raphaël, qui travaille dans le secteur médical, vient de recevoir sa première dose. Lui aussi a laissé mûrir cette décision :

"J'ai attendu, je voulais voir aussi les effets secondaires, j'étais un peu sceptique.. Il y a une peur, que tout le monde peut avoir... Mais voyant que cela ne s'estompe pas, on n' a plus vraiment le choix, en fait, il faut avancer... Et puis travaillant dans le domaine de la santé, c'est aussi protéger tout le monde, protéger les siens, c'est pour cela que j'ai fait ce choix-là..."

 

Raphaël a reçu sa 1ère dose