"Vite mon marché", la start up nantaise qui régale !

21 novembre 2017 à 16h44 par Katell LAGRE / Dolorès CHARLES

Reportage sur la start up nantaise "Vite Mon Marché", et son service de livraison express de produits frais et locaux.

HIT WEST
Crédit : Charlotte David

Elle a été lancée au début du mois, à Nantes : la start up "Vite Mon Marché", et son service de livraison express de produits frais et locaux. Récupérés le matin chez les producteurs dans un rayon d’une cinquantaine de kilomètres autour de Nantes, fruits, légumes ou viande sont livrés dès l’après-midi, en moins d’une heure pour les plus pressés, dans deux quartiers nantais (44100 et 44200) après avoir été commandés sur le site.

L’idée est née dans la tête d’un fils d’agriculteurs vendéens, revenu dans la région après avoir exercé mille métiers partout en Europe. Charlotte David l’a suivi dans l’une de ses tournées. Reportage.

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« Bonjour Rodolphe, ça va ? » « Voilà ta commande pour aujourd’hui… Potimarrons, pommes de terre »… Et des oignons rouges, jaunes, roses, des choux frisés, pommés, romanesco. Celui qui achète, c’est Reynald Naulleau, cofondateur de Vite Mon Marché, et celui qui vend, c’est Rodolphe Bedouet, producteur de légumes bio à la Grigonnais : « Il nous envoie un mail, moi je prépare la commande et c’est tout ce que j’ai à faire. Donc c’est quand même assez pratique pour nous ». Et si la démarche est simple pour les producteurs, elle l’est encore plus pour les consommateurs : « C’est comme le marché ambulant de l’époque, mais avec la technologie d’aujourd’hui. Vous allez sur notre site Internet, vous commandez, vous choisissez votre créneau horaire, et on arrive ». Une cinquantaine de livraisons la première semaine, soixante-dix la deuxième, une centaine la troisième… Pour Reynald Naulleau, c’est la preuve que le concept répond à une demande. Et pour Gérard Poisson, qui le fournit notamment en charcuterie, c’est un nouveau débouché : « On touchait un petit peu quelques consommateurs nantais, mais pas cette clientèle particulière. C’est des gens qui ont l’habitude de cliquer, donc voilà : on avait bien des consommateurs, mais c’était pas des « cliqueurs ». Là, on touche les « cliqueurs » ». Les « cliqueurs » de deux quartiers nantais, puis bientôt du centre-ville, et de toute l’agglomération.

Fils d’agriculteurs vendéens revenu dans la région après avoir exercé mille métiers dans toute l’Europe, Reynald Naulleau est l’un des fondateurs de Vite Mon Marché.

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« On a lancé le concept parce qu’on est des passionnés du monde rural, fils d’agriculteurs. Moi, je suis originaire de Saint Jean de Monts, en Vendée. Et on voulait mettre au service des producteurs notre expertise technologique pour créer ce marché ambulant avec la technologie d’aujourd’hui. On les décharge de toute la partie commercialisation, c’est-à-dire que pour nous c’est clair : le producteur est là pour produire, et commercialiser, distribuer, c’est vraiment un autre métier. On a fait la première semaine plus de 50 livraisons, 70 la deuxième, 100 la troisième. On pensait pas faire autant de commandes : on peut dire qu’on a validé le fait que le concept est demandé par les gens ».

Et après Nantes, la start up rêve de s’implanter à Rennes et Angers, puis de s’attaquer au reste de la France.

Le contact : https://vitemonmarche.fr/marche/