Le privé cherche des profs en Loire-Atlantique

9 novembre 2017 à 11h18 par Katell LAGRE

HIT WEST

Classes sans professeur depuis la rentrée, moins de candidats aux concours…
Dans l’enseignement public, la pénurie d’enseignants s’intensifie d’année en année, dans le primaire comme dans le secondaire…
Dans l’enseignement privé, ce sont les remplaçants, appelés suppléants, qui font défaut… C’est notamment le cas en Loire-Atlantique : la direction diocésaine lance donc un appel pour recruter une cinquantaine de suppléants, pour parer aux absences liées aux arrêts maladie.

Lettres, allemand, espagnol, maths… sont les matières en tension, celles pour lesquelles ces suppléants sont recherchés. Comment postuler ? Quelles sont les conditions à remplir ?

Marie-Aline Vivier-Laroche est responsable du pôle ressources humaines à la direction de l’enseignement catholique de Loire-Atlantique…

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« Le pré requis initial est un pré requis de diplôme : il faut être titulaire d’une Licence, ou d’un dipôme niveau Bac + 3 validé, être disponible soit pour des missions à temps plein, soit à temps partiel. Nous proposons gratuitement l’équivalent d’une journée et demie de formation sur l’outillage minimum pour prendre une classe en main et comprendre la réalité du métier de professeur dans l’un de nos établissements. Nous avons conscience que ce n’est pas suffisant, mais il y a une très bonne solidarité dans les équipes de professeurs pour accueillir les candidats ».

Une situation qui n’est pas rare, mais qui est cette année un peu plus compliquée que d’habitude, reconnaît Marie-Aline Vivier-Laroche, la responsable du pôle ressources humaines à la direction de l’enseignement catholique de Loire-Atlantique… Elle y voit plusieurs causes…

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« Ce qui est un petit peu inédit, c’est que nous avons à cette période de l’année un « stock » de professeurs un peu bas, et nous craignons l’arrivée sûrement imminente des vagues de gastro, grippe, etc., qui vont générer des absences et des besoins. Il y a certainement plusieurs causes à cette pénurie. Pour les disciplines davantage techniques et scientifiques, des jeunes diplômés qui peuvent être tentés par la carrière de professeur sont aussi séduits par la reprise de l’emploi, qui propose des carrières dans l’entreprise. L’autre cause qu’on identifie, c’est la relative crise des vocations : enseigner n’est pas un métier facile et il est plus difficile depuis quelques années de recruter des professeurs ».

Renseignements : www.ec44.fr, rubrique « Devenir enseignant »

Reportage de Charlotte David.