La Loire-Atlantique met le paquet sur le tourisme, version durable

24 octobre 2017 à 3h33 par Dolorès CHARLES

Le Département de Loire-Atlantique est engagé dans une démarche de valorisation des offres de « slow tourisme »,

HIT WEST
Crédit : La Tiny-house

Pendant ces vacances d'automne, coup de projecteur ce matin sur le Slow-tourisme en Loire-Atlantique. Classé à la septième place des destinations touristiques en France en 2016, le Département est engagé dans une démarche de valorisation des offres de « slow tourisme », le tourisme responsable, respectueux des équilibres sociaux, humains et environnementaux. Loire-Atlantique Développement vient par exemple de décerner le prix de la Préservation de l’environnement à trois jeunes nantais, qui ont crée la Vagabonde House. Une tiny house, en structure bois et montée sur remorque, posée d’avril à fin octobre sur le domaine viticole de la Génaudière, au Cellier. Maxence Grillon est l’un de ses concepteurs, Charlotte David l'a rencontré.

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« Elle fait 13m2 au sol, c’est très bien aménagé et très lumineux. Elle est durable parce qu’elle est faite entièrement en matériaux écologiques, avec des isolants bio, à base de laine de mouton, de chanvre et de coton. Elle est aussi complètement autonome, et connectée : on peut suivre les performances énergétiques de la maison – température, humidité – ce qu’on consomme en eau et électricité. Ca permet à ceux qui louent la maison de voir leur consommation, et de les sensibiliser à leur impact énergétique dans leur vie au quotidien. »

Les concepteurs de la Vagabonde House sont à la recherche de nouveaux projets et d’un lieu pour construire leurs maisons. Contact et renseignements : http://vagabonde.house/

Une maison magique à Trignac

Parmi ces offres, des logements à la fois insolites et éco responsables… Ceux de Jérôme Legoux, par exemple. Il propose aux touristes une « maison magique » à Trignac, deux pêcheries à Saint-Malo-de-Guersac et une péniche électrique à Guenrouët, sur le canal de Nantes à Brest. Mais en quoi ces hébergements sont-ils durables, et pourquoi investir dans ce secteur ? La réponse de Jérôme Legoux, au micro de Charlotte David.

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« Sur chacun de ces hébergements, la production d’électricité se fait par des panneaux solaires. On a aussi une maîtrise de l’eau : dans tous nos hébergements, il y a un quota de 50 litres d’eau à utiliser par jour, on arrive à tenir une journée pour une famille de quatre personnes. On est dans cette démarche parce que nous sommes installés dans des lieux sublimes, et aussi parce que c’est ce que recherchent nos clients, de plus en plus. Pour certains c’est une demande, pour d’autres, ils sont là parce que les hébergements sont éco responsables et ils s’y plient volontiers. C’est une grosse majorité de notre clientèle ».

Le passeport Vert

Dans un département où le tourisme pèse 3,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, et emploie 16 000 personnes en équivalent temps plein, la collectivité a également engagé un travail au long cours pour mettre en valeur des territoires un peu oubliés, en dehors des locomotives que sont le littoral et la ville de Nantes. Françoise Haméon est vice présidente du Département, en charge du tourisme, de la mer et du littoral…

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« Au quotidien, on accompagne les porteurs de projets, quand ils en ont besoin, pour ceux qui veulent des labellisations, par exemple le Passeport Vert ou l’accueil Tourisme Handicap. Et on aide à articuler et à mettre en réseau les acteurs entre eux. Nous travaillons en ce moment sur le canal de Nantes à Brest, le lac de Grand Lieu, et sur la thématique du nautisme ».