C'est de plus en plus cher à la pompe !

31 mai 2018 à 5h04 par Dolorès CHARLES

Vous l'avez sans doute remarqué, si vous êtes allés faire le plein récemment : la flambée du carburant se poursuit. Le litre d'essence et de gasoil a pris deux centimes d'euros en une semaine. Reportage et réactions d'automobilistes.

HIT WEST
Crédit : Dolores Charles

Dans l'Ouest comme ailleurs en France, le prix du carburant flambe ! Le litre d'essence et de gasoil a pris deux centimes d'euros en une semaine. Le prix du diesel atteint en moyenne 1,48 euro le litre. Une envolée à la pompe, qui ne convient pas du tout aux automobilistes de l'Ouest, rencontrés par Alexis Bédu.

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"Dans cette station. Les tarifs affichés font froid dans le dos. Comptez 1 euro 55 centimes le litre de diesel. Cela va même jusqu'à 1 euro 70 pour l'essence. Une situation qui ne peut plus durer pour ces automobilistes : « c'est trop cher. C'est dégueulasse. Ils prennent de l'argent sur le dos des pauvres ». « On subit. On a pas le choix. On essaye de faire attention et de rouler le moins possible. C'est une grosse part du budget » « Au niveau de tous ce qui est charges et taxes, ça pourrait être diminué parce que c'est quand même assez élevé »
Alain craint même des retombées très mauvaises pour le pays. « C'est une augmentation importante qui impacte tous les ménages et qui peut mettre à mal une partie de l'économie s'il n'y a pas de baisse d'ici les vacances. Cela pourrait freiner certaines destinations ou limiter les vacances dans le temps ».
En cause : l'augmentation du prix du baril de pétrole brut dû à des questions géopolitiques en Iran et au Venezuela notamment, des taxes plus fortes et selon des associations de consommateurs : les marges dégagées par les distributeurs qui seraient passés en un an de 11 à 14 centimes par litre d'essence."

Cette envolée des prix ne convient pas du tout à Aliou, un automobiliste nantais rencontré par Alexis Bédu. Pour lui, ce sera vélo en fin de semaine !

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« C'est incompréhensible cette hausse. C'est une hausse en continue. Ce que je ne comprends pas, c'est qu'en Espagne, les prix sont largement inférieurs par exemple. Je sais qu'il y a des histoires de géopolitique mais bon... Nous on le subit ça. Ça commence à devenir difficile. Là je mets juste 10 euros pour juste aller au travail quelques jours et ensuite j'irai à vélo. Je surveille la moindre goutte. On est obligé de rationaliser les déplacements. »

Et ce n'est pas prêt de s'arrêter !